A la clôture du Forum de l’économie culturelle, dont l’organisation a nécessité 22 séances de préparation étalées sur 3 mois, nous sommes parvenus à organiser plus de 100 présentations, conférences et ateliers. Les résultats du Forum ont ainsi pu bénéficier à plus de 500 participants.

Voici le résumé des principales préoccupations des intervenants, en lien avec les différents ministères concernés :

 Des outils de haut niveau pour la Culture

Mise en place d’outils exécutifs de haut niveau, multisectoriels et sous la supervision du Premier ministère qui sera chargé de l'exécution et du suivi de la stratégie nationale des économies culturelles et artistiques.

 

Soutenir l’industrie cinématographique

 

L’Etat accorde de l’importance aux projets industriels cinématographiques qui bénéficient de l’attention particulière du ministère de la Culture et des Arts à travers l’accompagnement des professionnels, publics et privés.

 La ville cinématographique à Tinerkouk (W.Timimoun) et-ou Ksar Tiout (W. Naâma) :

  • Entame des études techniques et des études de faisabilité.

  • Collaboration et échanges avec les autorités locales pour déterminer l’emplacement du terrain, en vue de sa préparation pour le lancement du projet.

  • Accord avec un grand réalisateur étranger pour le tournage d’un premier film dans la ville cinématographique de Timimoun.

  • Le Centre algérien du développement du cinéma (Cadc) est chargé d’ouvrir une antenne locale dédiée à l’administration et à l’équipement du projet de la ville cinématographique.

  • Lancement d’appels aux porteurs de projets de studios de tournage et de productions de film à investir et réaliser leurs projets dans la ville cinématographique.

Les multiplexes

  • Accompagner et soutenir les investisseurs privés pour la réalisation et la gestion de multiplexes (ouverture très prochaine d’un multiplexe composé de trois salles à Oran et d’un autre à Ouled Fayet à Alger).
  • Mise à disposition des investisseurs privés de terrains dans les grandes villes pour la réalisation de multiplexes modernes.

Le “foncier culturel" 

  • Mise à disposition de foncier pour l’investissement culturel au même titre que le foncier touristique, agricole ou industriel.

  • Doter les terrains des projets d’investissement culturels, privés en particulier, de plans d’aménagement urbains et touristiques principalement, en vue d’accueillir des projets de multiplexes, de théâtres et autres.

Les salles de cinéma

  • Afin de créer un réseau de distribution de films et de mettre en avant les projections cinématographiques dans le cadre d’une politique de rapprocher le cinéma au grand public, il nécessaire de poursuivre les mesures entamées pour la récupération des salles de cinéma non exploitées par le ministère de l’Intérieur, et de transférer leur gestion au ministère de la Culture et des Arts, en application des articles 110 et 111 de la Loi de finance 2021.

  • Étudier la possibilité de transformer une partie des salles récupérées en projets rentables grâce aux projections, pour de jeunes investisseurs dans le cadre de l’Agence nationale d'appui et de développement de l'entrepreneuriat (Anade).

  • Charger une entité publique de mettre en lien les salles de cinéma avec un réseau de distribution national et international ainsi que de mettre en place une politique de distribution- cette dernière étant un chaînon important et essentiel de tout écosystème cinématographique.

Des produits bancaires dédiés au financement de la culture

  • Encourager les banques à proposer des produits dédiés à l’investissement dans la culture dans le but de financer les projets étudiés et approuvés par le ministère de la Culture et Arts, dans le cadre d’accords entre les banques et le secteur de la Culture.

  • Consacrer des assiettes foncières à l’investissement culturel, au même titre que le foncier touristique, agricole ou industriel.

Le “visa culturel” ou artistique

  • Faciliter l’obtention d’un visa culturel et artistique. Dissocier sa procédure d’obtention de celle réservée aux journalistes.

  • Étudier la possibilité de délivrer le visa artistique à l’entrée en Algérie après étude du dossier et avis du ministère de la Culture et des Arts.

Le marketing culturel

  • Encourager le secteur public à adopter une préférence nationale dans l’acquisition des œuvres culturelles afin de soutenir les créateurs algériens d’une part, et de promouvoir la culture nationale d’autre part.
  • Lancer le portail numérique Lawhati spécialisé dans la vente et achat d'œuvres d’arts.

 

Les mesures fiscales et parafiscales

  • Réfléchir à des exonérations et facilitations fiscales en vue d’attirer les investissements dans le secteur de la culture.
  • Renforcer les exonérations spécifiques à la consommations des biens culturels.
  • Le ministère de la Culture et des Arts oeuvre à informer les investisseurs, et les acteurs économiques en général, sur les mesures adoptées et les avantages fiscaux spécifiques aux investissements culturels ainsi que sur la manière d’en bénéficier. Ce travail d’information et d’accompagnement aura également à être mené au niveau des administrations et des structures fiscales et financières.

Établir des partenariats avec des investisseurs, producteurs ou artistes étrangers

  • Attirer les investisseurs, producteurs ou artistes étrangers nécessite de mettre en place des mécanismes qui permettent à tout étranger associé à des projets culturels produits ou réalisés en Algérie de transférer les bénéfices de son travail de manière responsable. Par conséquent, il est demandé de revoir l’instruction du Premier ministre du 12 décembre 2018, émise concernant le film Ahmed-Bey, car elle interdit aux étrangers toute nouvelle production culturelle impliquant un transfert d’argent en dehors du territoire national.

Exporter le produit culturel

  • Faciliter l’exportation du produit culturel nécessite une prise en compte des spécificités économiques de ce dernier. La promotion du produit culturel à l’étranger diffère des autres opérations de commerce extérieur et nécessite des mesures particulières, au vu du faible niveau du chiffre d'affaires de ce produit naissant et au vu de l’importance de promouvoir la culture algérienne à l’étranger.

Renforcer consommation indirecte des biens culturels 

 

  • Établir un mécanisme permettant une consommation collective des produits culturels pour les usagers de structures et entreprises publiques et privées, particulièrement en ce qui concerne les œuvres vivantes et audiovisuelles, à travers des accords entre les distributeurs, diffuseurs et les structures en question.

Le livre

  • Dans l’objectif de favoriser l’industrie du livre, il est recommandé de modifier les dispositions de l’article 14 de l’ordonnance 10-01 portant sur la Loi de finance complémentaire de l’année 2010 et qui exonère de TVA le papier destiné à la fabrication du livre sans déterminer les mesures de cette exonération, rendant ainsi le texte inapplicable.

Le patrimoine culturel 

  • Permettre aux investisseurs de réaliser des projets économiques et d’exploiter la valeur touristiques des sites, monuments et parcs culturels, en créant des structures, espaces ou complexes selon un cahier des charges établi au préalable. Cette facilitation passe par l'accélération de l'adoption de l’amendement de la loi  98-04 relative à la protection du patrimoine culturel.
  • L’amendement de la loi 98-04 permettra aux porteurs de projets de financer des fouilles et de confier l’aménagement des sites historiques à des spécialistes, des professionnels et de petites entreprises nationales. Cette démarche vise à encourager l’archéologie préventive et constitue une protection du patrimoine contre toute atteinte lors de travaux d’aménagements urbains et de réalisation d'infrastructures. 
  • La publication de la loi amendée permettra aux spécialistes de créer des bureaux d’étude et d’expertise, à l’instar des bureaux d’architecture, ce qui va créer des emplois pour les diplômés des instituts d’archéologie.
  • La publication de la loi amendée permettra également de confier des travaux de restauration à des très petites entreprises constituées d'artisans et de professionnels.

Dans le cadre de la stratégie adoptée par le ministère de la culture et des arts, et dont un des objectifs est la numérisation du secteur de la culture et le renforcement du tissus entreprenariat culturel, par l’encouragement des startups à participer à la promotion de la culture et devenir partie prenante des industries culturelles et créatives, et ce par l’utilisation des outils numériques et technologiques qui connaissant actuellement une large diffusion.

Le ministère de la culture et des arts organise en partenariat avec le ministère délégué chargé de l’économie de la connaissance et des startups. Un challenge « TAKAFA-UP CHALLENGE 2021 »

Les inscriptions au challenge sont ouvertes du 07 au 28 février 2021, et dédié aux jeunes créatifs et a toute startup et a tout projet innovant dans les domaines suivants :

La littérature :

  • Promotion de la lecture auprès des enfants et des jeunes par des outils technologiques
    • Développer et alimenter des plateformes dédiées aux jeunes en contenus culturels ludo-éducatifs

La musique :

  • Solution de détection, de découverte de talents en musique

Art visuel, Théâtre :

  • Faire du théâtre, et des lieux d’expressions culturelles un lieu culturel interactif

Cinéma, audiovisuel :

  • Développement de dispositifs numériques qui stimulent les interactions avec les publics, notamment dans le domaine des arts scéniques et visuels.

Patrimoine culturel :

  • Développement d’outils numérique pour la Valorisation du patrimoine culturel par l’intégration de nouvelles technologies (3D, RA et IA), applications mobiles, visites virtuelles de sites, monuments, parcs culturels, musées

 

La participation au challenge « TAKAFA-UP CHALLENGE 2021 »

Est prévue sur la plateforme

www.challenge.e-servicesculture.dz

https://www.facebook.com/ThakafaUp

 

La cérémonie des lauréats aura lieu le 13 mars 2021 au palais de la culture Moufdi Zakaria

« Innover pour un avenir vert »

A l’occasion de la journée mondiale de la propriété intellectuelle célébrée le 26 Avril de chaque année, l’Office National des Droits d’Auteur et des Droits Voisins ONDA présente ses meilleurs vœux de santé et de prospérité à la famille artistique Algérienne et mondiales, à toutes celles et tous ceux qui se consacrent à la création littéraire et artistique et dont les créations nous permettent de garder espoir et nous tiennent compagnie en ces temps de confinement.

Aussi, en concertation avec le Bureau Régional de l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle OMPI en Algérie, l’ONDA prévoyait une formation sur les droits d’auteur et la gestion collective au profit des étudiants des écoles des beaux-arts ; formation reportée à une date ultérieure en raison des mesures de confinement et de lutte contre le COVID-19.

Toutefois, et afin de concrétiser la célébration de cette journée mondiale de la propriété intellectuelle dont le thème choisi cette année par l’OMPI est « Innover pour un avenir vert », l’ONDA organise un concours au profit des étudiants inscrits aux écoles régionales ainsi qu’a l’école Supérieur des Beaux-Arts ESBA en Algérie.

Le concours est ouvert uniquement aux étudiants inscrits aux écoles des beaux-arts sur le territoire national.

Les étudiants intéressés sont invités à réaliser une (1) toile artistique en lien avec le thème de la journée : « Innover pour un avenir vert » et d’en transmettre la photo de la toile accompagnée d’une copie de leur carte d’étudiant par voie électronique à l’adresse mail suivante :

Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

L’ONDA choisira et procèdera à l’acquisition des trois premières toiles pour des prix symboliques

Premier prix,

Deuxième prix

Troisième prix.

Le concours est ouvert du 26 Avril au 06 Mai 2020

Concours de l’Affiche de cinéma


La cinémathèque Algérienne prolonge la date de clôture et instaure un prix du public

Dans le cadre de la mise en œuvre du plan d'action du Secrétariat d’Etat de la Production Culturelle relatif à la promotion de la qualité du « producteur culturel » par la haute formation artistique, la professionnalisation aux métiers culturels et l’encouragement de la production culturelle dans l’environnement numérique et interactif, le Secrétaire d'État chargé de la production culturelle, M. Salim Dada,  annonce le lancement officiel de la série Master@Home à partir de cette fin de semaine.

Cette initiative consiste à la création de contenus pédagogiques audiovisuels traitant de la formation artistique, mis sur internet et mettant en revue plusieurs disciplines artistiques (musique, arts visuels, théâtre, danse, arts du spectacle, littérature, restauration, etc.). Ces cours d’e-Learning viennent en complément de la formation des étudiants d’instituts d’arts, nationaux et régionaux, sous tutelle du Ministère de la Culture, mais seront autant bénéfiques aux étudiants d'autres instituts, associations culturelles et écoles privées, qu’aux amateurs et intellectuels intéressés par les arts, la littérature et la culture en général.

Le programme Master@Home comprendra des leçons présentées par des enseignants et artistes professionnels, résidents en Algérie et à l’étranger, dans une approche simple et ludique, avec un langage algérien courant, basée sur des outils multimédias, des conseils et des orientations issus de leurs expériences.

Les capsules de Master@Home seront diffusées gratuitement sur les liens suivants :

Les premiers cours de Master@Home seront dédiées aux instruments musicaux.

Lien de téléchargement de la vidéo de promotion en HD : https://we.tl/t-RuCRvJ6S2y

Alger le 22 avril 2020

 

 

 

 

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